E.S.G.

31/03/2007

Première chronique. Alors je me pose, je réfléchis deux secondes et là... C'est le drame ! Entre les vieilleries cultissimes, les nouveautés incontournables et les groupes de passage bons à connaître, je ne sais pas du tout par quel côté éplucher la banane !

Et comme il faut bien commencer un jour, j'attaque par ESG, un groupe de "girls" plutôt obscur, et pourtant essentiel dans le courant musical dont il fait partie : la NO WAVE. Mais kécécé ? Non, ne pas confondre avec la NEW WAVE, ses cheveux crêpés et ses foulards fluo avec le dandinement mélancolique du pré-ado qui vit mal ses poussées d'acnée. La NO WAVE, qui débute en 1977 avec la compil' publiée par Brian Eno "No New York", se définit par la rencontre de la funk, du free jazz, du punk, le tout saupoudré de rythmiques disco. Comment ça je délire ?

Jetez plutôt une oreille (et un oeil tant qu'on y est) sur ESG (Soul Jazz Records), uniquement composé de soeurs tout droit sorties du Bronx. Pour la petite histoire, leur mamounette avait acheté un instrument à chacune d'entre elles pour qu'elles passent leur temps à jouer, plutôt qu'à traîner dans les rues. Quelle bonne idée ! Un son minimaliste, presque aucun effet sur les instruments, une structure basse / batterie / guitare / percus quasi récurrente, et un groove qui secoue de suite vos grosses fesses de nerds. Elles nous reviennent 20 ans après avec leur dernier album "Step Off". Le son n'a pas bougé, mais les arrangements ont été encore plus épurés !

Plein de groupes sont liés à ce mouvement, tous assez différents. J'en parlerai dans de futurs articles.

En attendant, on se balance "Moody" en video, qui nous permet de juger de leur bonne humeur communicative. Bravo les filles ! (Note : j'ai été trop bavard, mais promis, je ferai plus court la prochaine fois !)

Dance

Moody