Funki Porcini

09/03/2007

J'en parlais depuis un petit moment déjà alors il est temps de lui rendre hommage. Et plutôt que de me rointer a écrire plus ou moins adroitement un laius sur le bonhomme voici ce que je vais paraphraser ce joli bout bien mieux écrit que ce que je ne pourrais jamais le faire.

Alors spéciale dédicace a M. Guills Botellita de DailyMotion !! (bons gouts le msieur)

De son vrai nom James Bradell, le mystérieux Funki est un voyageur impénitent venu très tôt rejoindre l'écurie Ninja, avec un premier album (1995) au titre d'une sobriété toute porcinienne : "Hed Phone Sex". Dans les magazines branchés, il est de bon ton de parler de "partouze sonore". Si l'on veut, tant il est vrai que notre Funki aime en effet agréger différentes matières sonores en d'orgasmiques breakbeats trip-hop. Mais il serait plus juste, et peut-être plus juteux, de parler d'inspiration onaniste (cf. masturbatoire). Funki Porcini est un solitaire. Il s'enferme avec ses machines dans son studio joliment baptisé "Uterus Goldmine", jusqu'à extraire de fastueuses galettes qui sont autant d'appels à la sieste canaille. Détournement, insolence, lubricité, irrévérence, Funki se comporte comme un adolescent dont la libido serait réduite à la consommation en boucles de films X. Le résultat est à la fois mélodiquement remarquable et absolument hilarant. "Nous vous conseillons sans réserve tous les albums de Porcini."

Merci à lui j'en ai la larme à l'oeil tellement c'est beau. Note pour plus tard : penser a prendre des cours de journalisme.

Allez on s'matte une ptite vidéo ou deux ou trois ou quatre... ? Chiche...












Bon j'y suis allé un peu fort mais quand on aime...