Gravenhurst

03/05/2008

Je ne sais plus comment je suis tombé dessus (j'ai encore un bleu), mais ce qui est sûr, c'est qu'à l'écoute de "The Velvet Cell" j'ai arrêté ce que je faisais pour harceler google avec mes questions.

"Mé ché kgni Gravenhurst ???"

Ben c'est des anglais me repondit notre ami, de Bristol même que, et ce sont quatre garçons dans le vent dont le leader, Nick Talbot, est majoritairement à l'origine des compos. Des compos tout bonnement géniales, légères et tristes à la fois, qui sonnent un peu FM de prime abord et qui finalement s'incrustent dans votre tête de piaf à grandes oreilles. D'une pop folk à leur début, ils ont glissé vers un son beaucoup plus rock, post rock oserais-je dire par moment, mais surtout psyché/noise/coldwave dans la plupart des cas. Oui, je suis toujours The King of the Catégories... Hum... Un détail qui n'en est pas un : leur dernier album "The Western Lands" est signé sur le monumental label WARP. Si Madame.

Tout ça pour dire que je suis allé les voir en concert à La Marquise à Lyon, et malgré la mélancolie de leurs productions, ce sont des gars pleins d'humour, qui pètent leur cordes en plein morceau et qui commentent par : "au moins ça prouve qu'on est un groupe de rock !". Mais c'est durant le Live que leur principale référence m' a sauté à la gueule, Gravenhurst me rappelle The Cure, à l'époque bénie où ils nous distillaient une bonne Cold Wave des familles. Et ça, c'est suffisant pour tourner en boucle sur ma platine !

Jetez un neuille et une noreille à leur espâââââââce.


The Velvet Cell


Hollow Men (version courte)