Nosfell, artiste à part.
Originaire du Klokochazia, Nosfell parle une langue qu'il a inventé de toute pièce : le klokobetz.
Accompagné du violoncelliste Pierre le Borgeois sur scène, il construit, littérallement, ses morceaux devant nous. Technique du sampling bouclé en live. Il joue une phrase à la gratte sèche, l'enregistre, la laisse tourner. Et ajoute les élements ainsi au fur et à mesure. Ce bricolage live a quelque chose de magique.
Il est complètement investit dans ses représentations. Aller le voir en concert, c'est voyager, hors de tout repère. Nosfell nous raconte des histoires, des contes, avec sa voix tour à tour grave et rauque puis l'instant d'après crystalline et haute.
Je me rappelle : on était tombé sur "Mindala Jika" et on était resté sur le cul. On s'est regardé, recherche sur internet et commande en ligne sur son site de son premier album.
Alors voici deux vidéo la première de "Mindala Jika", la seconde de "Shaunipul".