Curve

20/04/2007

Ca fait pas mal de temps que ça me trotte de chroniquer Curve. C'est un peu vache car il faut avouer que c'est un groupe de jeunesse qui réveille plus de bon souvenirs en moi que d'intérêt musical aujourd'hui. Bref : je met plus un album entier à fond dans le salon.

Alors pourquoi une chronique ? Et bien parce que leur son est véritablement unique et que certains arrangements, même spoliés par la boîte à rythmes, valent leur pesant de noix de cajou, oui, de cajou. Bruit de guitares et rythmique froide orchestrés par Dean Garcia, survolés par le chant grave mais chaud de Toni Halliday. Jamais entendu ailleurs. Sauf peut-être à la sauce Garbage (qui d'ailleurs reconnaissent leur inspiration, les fans crient au plagiat, ce sont des fans) mais le coeur n'y est déjà plus.

Voilà, c'est un groupe qui a souffert d'un parcours chaotique, au son qui n'as jamais changé (à en devenir insipide) mais il y a des morceaux qui vont vous coller à la peau à en faire une chronique 15 ans plus tard. Quand on découvre tardivement la lecture de William Gibson avec l'album Doppleganger en boucle, ça laisse des traces...

Coast is clear (Live)

Horror Head

Fait Accompli