Zenzile

08/04/2008

Continuons notre petit voyage initiatique dubesque, à la découverte cette fois ci d'un pilier -limite mur porteur- de la scène dub française.

Présents dès l'apparition en France du courant novodub, les 5 angevins distillent depuis près de 15 ans déjà, un son qui les a propulsé directement au sommet de l'affiche et dans toutes les playlist de bon amateur qui se respecte.
Alternant les pistes calmes et planantes dignes de la culture jamaïcaine, et les morceaux plus engagés, plus féroces, Zenzile vous fera gentiment groover de la tête au son de leur musique. Et tous moyens sont bons : guidés par une basse omniprésente, à la base de la majorité de leur piste, viennent s'ajouter une batterie tour à tour discrète et pêchue, un clavier bien mélodique comme je les adore, une guitare calquée sur le son de la basse, et flûte et trompette qui pointent le boût de leur bec pour quelques passages bien inspirés.


Et pour le chant : la magnifique chanteuse africaine Jamika, et plus épisodiquement (quoique présent sur chaque album) Jean Gomis.
Et quand vient l'heure des textes engagés, alors le dub posé invite son ami le rock pour quelques minutes de dub/reggae/rock bien placées.



D'ailleurs, ce versant rock que commençaient à transpirer plusieurs pistes des derniers albums, s'est pleinement exprimé dans leur dernière production. Les rôles sont inversés, et le dub est devenu minoritaire.
Le son est bon, la galette bien sympathique, mais nous on est venu pour du dub.
En espérant un futur retour aux sources, en attendant moi je tripe sur vos sons bien chaleureux, qui sentent bon l'Afrique.

On stage




Et quand Zenzile rencontre High Tone :