Amon Tobin

15/04/2007

Hé hé hé, Peefogg content car les chroniques commencent à arriver par paquets de 12 (si si j'insiste, étant originaire du "pastaga pais" je vous laisse le soin de rectifier mes propos), donc on va lancer celle de notre ami Mentasm. Et de quoi parle-t-elle cette chronique ? Mystère mystère (bon demi mystère car le titre est affiché en taile 35 au dessus).

Zoreille Mentasm à vous l'honneur votre honneur :

"Tobin or not Tobin.

Vous connaissez probablement tous Amon Tobin, et ce depuis Cujo (son 1er nom de scène), le master de la basse qui break, capable de produire un chef-d'oeuvre en se gaussant des lois de la mélodie et du rythme. Et bien son nouvel album est sorti et s'intitule "Foley Room", répondra-t-il lui aussi au vieil adage : "Hé! Amon! Si tu vas dans la cuisine rapporte-nous le fromage!" ?

En effet, Amon ça a toujours été bon comme du jambon espagnol, fort en goût et à chaque fois différent selon le cochon ... Avec Foley Room il nous livre encore une fois un album déroutant à la première écoute, s'étant livré à des séances prolongées d'enregistrement de sons très divers et très variés (pour info la Foley Room c'est le lieu d'enregistrement des bruiteurs de cinéma, comme les fameux Rôôôdriiguez père et fils).
Après quelques écoutes successives je commence à "entrer" dans l'album, par l'intermédiaire de "Esther's" (le 2nd morceau) qui est le plus accessible avec son beat qui tape bien comme il faut. Comme toujours la qualité et la profondeur des samples sont au rendez-vous. Certains titres sont quand même bougrement déroutant ("Kitchen Sink", "Horsefish"...) : expérimental oblige, mais il se pourrait bien qu'on crie au génie dans 5 - 10 ans."

Dieu que c'est beau ! Du Verlaine ! Du Baudelaire ! Tiens j'en ai l'oeil gauche tout humecté ! Jolie, très jolie chronique Mentasm.

Pour la peine voici deux trailers (sont toujours un peu rat chez NT) de 1 minute et des bananes chacuns.